(image réalisée par Khalen)
Aujourd’hui on reparle du nouvel album de Dimmu Borgir, Abrahadabra, en évoquant cette fois-ci les bonus tracks. Elles sont au nombre de cinq, et comprennent trois instrumentales et deux reprises :
(Pour mémoire la review de l'album peut se lire ici)
- Gateways - Orchestral Version (UE Limited Edition)
- The Demiurge Molecule - Orchestral Version (iTunes Limited Edition)
- Dimmu Borgir - Orchestral Version (US Limited Edition, Hot Topic Edition)
- Perfect Strangers - Deep Purple cover (Japan et Hot Topic Edition)
- D.M.D.R. - GGFH cover (Hot Topic Edition)
Alors, les versions instrumentales sont tout simplement magnifiques, la musique classique pure n’est peut être pas le fort de ceux qui écoutent Dimmu Borgir mais, le moins que l’on puisse dire, c’est que ces compositions orchestrales montrent et témoignent de la dimension épique de chacune des chansons et plus largement de l’album, mais également des talents de compositeurs des Shagrath et Silenoz. Elles permettent également de mieux appréhender les chansons, qui dans leur version définitive, mettent un peu en retrait (et c’est un peu dommage) l’orchestre. En entant mieux également les chœurs, leur beauté, les superpositions, la puissance, les textes aussi, même si difficilement audible, hormis le « Dimmu Borgir » dans la chanson du même nom, sans lesquelle, elle n’aurait plus aucune dimension.
Il est un peu dommage en revanche de ne pas en avoir plus, les versions orchestrales comme Chess With The Abyss, A Jewel Traced Through Coal ou encore Endings et Continations aurait été aussi voir plus intéressante à entendre que The Demiurge Molecule, et j’espère de tout cœur que l’avenir nos les révélera à travers des singles ou autre.
Les reprises maintenant. En 2007, Dimmu Borgir avait repris LA chanson que tous les groupes de Deah/Black Metal se doivent de reprendre, Black Metal de Venom. Cette fois-ci, ils ont repris du Deep Purple et du G.G.F.H.) à travers les chansons respectives Perfect Strangers et D.M.D.R. (Dead Men Don't Rape). L’annonce de ces reprises pouvait laisser perplexe, mais au final, le groupe s’en sort plutôt bien. Tout d’abord la chanson Perfect Strangers, dans laquelle Snowy Shaw et Shagrath se partagent le chant. La fois de Snowy qui pour ma part m’évoque celle de Axel Rose dans la grande époque des Gun’s, amène un dimension un peu old school, heavy metal au morceau, qui vire ensuite dans des rythmique plus rapide avec l’apport de la double pédale et de l’orchestre, sans non plus crever le plafond. Cette reprise fera pâlir les fans de Dimmu à l’esprit étriqué, pour ma part, je la trouve très bien reprise et c’est assez plaisant de trouver Dimmu dans ce registre.
DMDR de GGFH est une autre affaire, pour ma part, je ne connais absolument pas ce groupe, je n’en avais jamais entendu parler avant de savoir que Dimmu allait reprendre une de leur chanson. Cette reprise est un peu « éléctro », très malsaine, sur un rythme assez lent, est une réussite. On croirait par moment entendre du bon Manson, on peu même y entendre Shagrath chanter (c’est pour dire)…
C’est gothique, sombre, étrange… on n’attend pas vraiment non plus Dimmu dans ce registre, mais ils s’en sortent avec les honneurs, même si la chanson, un peu longue, lasse à la moitié.
Dimmu Borgir nous gâte avec 5 bonus tracks, les versions orchestrales de Gateways, The Demiurge Molecule et Dimmu Borgir, même si on aurait pu préférer un autre choix de chanson. Les reprises sont réussis, Dimmu nous amène dans des registres qui ne sont pas forcement les siens, et ça marche, on y croit, ils sont convainquant.
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