Ça y est le
nouvel album tant attendu de KoRn
est arrivé… le KoRn nouveau cuvée 2013 ! Et pour dire à quel point il
était tant attendu ; le lundi matin est le seul jour de la semaine que je ne
travaille pas, je pourrais donc dormir, me reposer pour être en forme toute la
semaine… mais non ! Hier déjà je trépignais d’impatience flairant que l’album
allait filtrer sous peu… puis non… et ce matin lorsque ma femme s’est levée,
tête dans le cul j’ai regardé mes sites de ddl et je l’ai vu, le Saint-Graal
était là sous mes yeux… et donc en fan de KoRn que je suis depuis… 19 ans… je me suis levé à 5h30 pour l’écouter, deux
fois, et maintenant à 7h, je rédige cette review.
Je commence dans l’ordre avec « Prey For Me », et j’en prends plein les oreilles… je me dis Woh ! et je reste comme bloqué pendant 3 minutes 37… avec un petit moment de lucidité pour me dire « tient c’est une version clean (censurée) qui a filtré… ». Je reste assez abasourdi par cette chanson… aussi surprenant que cela puisse paraitre, je suis en train d’écouter du KoRn, du vrai, celui que j’écoutais il y a quelques années et que j’avais beaucoup de mal à retrouver depuis Untouchables… Cette chanson est percutante, violente par moment, dans sa construction elle ressemble vraiment à du vieux KoRn, avec un vrai son… et c’est ainsi pendant tout l’album.
On passe d’une chanson à l’autre avec une logique et une fluidité telle qu’aucune ne semble (avec deux écoutes attention !) plus faible qu’une autre. Elles sont toutes des « tubes »/singles potentiels, on se surprend même à les fredonner dès le second refrain alors même qu’on ne les connait pas encore par cœur et puis on arrive à un silence insistant qui malheureusement signifie déjà la fin de l’album commencé 45 minutes plus tôt… Mais cette frustration se transforme en un sentiment de satisfaction et en remettant l’album au début, on se dit que ça c’est le KoRn qu’on aime et qu’on attendait depuis si longtemps. Et cela tient à quoi alors ? Eh bien à une seule chose… le retour dans les rangs de Head. Il n’y a pas de secret, il est revenu et la sève créatrice du groupe avec… On ressent forcement la puissance de guitare mais aussi son influence dans les compositions dont on avait eu un gros aperçu sur le « Between Here and Lost » de Love and Death. Ce retour, au-delà de redonner un sens à la musique, redonne un sens au groupe, on sent vraiment qu’ils ont retrouvé quelques choses perdu depuis 10 ans, on retrouve un KoRn complet, heureux à ce qu’il fait, investi, et surtout avec de la passion… Chose qui n’était pas arrivée depuis Untouchables (certain diront même Follow the Leader). Et d’ailleurs cet album en est vraiment la suite logique, oubliez les 5 précédents albums, ils reprennent exactement là où ils s’en étaient arrêtés en 2002…
A l’image d'Untouchable et d'Issues, l’album est brutal plus que violent, avec beaucoup de mélodie et d’émotion, beaucoup d’émotion et de la subtilité. Mais alors au final quand est-il de l’électro/dubstep annoncée et tant redoutée ? Et bien au final, elle n’est que peu présente. Deux exceptions : "Never Never", que tout le monde connait et qui a subi les foudres des fans en son temps. Elle apparait vraiment ici comme un extra-terrestre, sorte de cadeau fait par les autres à Jon Davis pour qu’il se sente chez lui =)… et "Spike In My Vein". On sent bien que dernière est produite par Noisa, elle ressemble vraiment à ce que KoRn a pu produire avec The Path of Totality, mais l’instrumentale est faite avec de vrais instruments, à part peut-être une beat box en plus de la batterie. C’est véritablement la rythmique plus que la musique qui est dubstep. Passé cela, l’électro/dub est peu présente, juste saupoudrée par-ci par-là, et intervient plus comme un renfort à la puissance ou un apport, une petit mélodie supplémentaire, le renforcement d'un effet sur un riff... Mais honnêtement, cet album est beaucoup moins électro qu’Untouchables.
Autre fait marquant, Il aura fallu attendre 19 ans et cet album pour entendre pour la première fois des guitares acoustiques chez KoRn… sur "Lullaby for A Sadist". Très "Issues", on sent bien que cette chanson n’a pas été composée durant ces sessions (elle l’a été en 2010/2011) même si la fin semble avoir été retravaillée pour The Paradigm Shift, elle peut être considérée comme la balade de l’album.
Vous l’aurez donc compris, The Paradigm Shift est le meilleur album de KoRn depuis 11 ans voire davantage… et c’est sans conteste ! Ce n'est pas un changement de paradigm, mais un véritable retour à l'essence même du groupe.
Malgré cela, on pourrait reprocher quelques petites broutilles… Qu’est-ce qui fait la singularité et l’identité de KoRn et qui n’est pas présente sur cet album ? Le scat et la cornemuse… ce n’est "qu'un détail", je le concède, mais ça aurait fait plaisir de les entendre quand même… Peut-être dans des bonus tracks qui sait !...
J’aime beaucoup Ray Luzier, et bien qu’il se défonce sur cet album, il n’a pas et n’aura jamais le touché de fût de Silvera… ce n’est pas grave en soit car il a son identité musicale et est bon batteur, mais c’est une chose à laquelle il faut maintenant s’habituer chez KoRn et s’ils produisent d’autres albums de cet acabit (mot qui n’est plus utilisé depuis 1971 =)…) on s’y fera sans problème.
Enfin, une certaine facilité dans les compositions... Elles sont un peu toutes construites sur le même plan, n’apportant que peu de nuance… Intro, couplet, pré-refrain, refrain, couplet pré-refreain, refrain, break, refrain, refrain… C’est quand même moins flagrant et beaucoup moins redondant que sur KoRn III, mais ça se perçoit tout de même…
Donc pour conclure, The Paradigm Shift est un très très bon album de KoRn, qui est dut au retour de Head et à tout le positif que cela a apporté aux autres et à l’ensemble. Je pense que ce disque aura une bonne espérance de vie dans les tourne-disques… et les gramophones (tant qu’on y est !)… Plus qu’un changement de paradigme, KoRn nous livre un véritable « KoRn VI : Remember Who You Are ».
Je commence dans l’ordre avec « Prey For Me », et j’en prends plein les oreilles… je me dis Woh ! et je reste comme bloqué pendant 3 minutes 37… avec un petit moment de lucidité pour me dire « tient c’est une version clean (censurée) qui a filtré… ». Je reste assez abasourdi par cette chanson… aussi surprenant que cela puisse paraitre, je suis en train d’écouter du KoRn, du vrai, celui que j’écoutais il y a quelques années et que j’avais beaucoup de mal à retrouver depuis Untouchables… Cette chanson est percutante, violente par moment, dans sa construction elle ressemble vraiment à du vieux KoRn, avec un vrai son… et c’est ainsi pendant tout l’album.
On passe d’une chanson à l’autre avec une logique et une fluidité telle qu’aucune ne semble (avec deux écoutes attention !) plus faible qu’une autre. Elles sont toutes des « tubes »/singles potentiels, on se surprend même à les fredonner dès le second refrain alors même qu’on ne les connait pas encore par cœur et puis on arrive à un silence insistant qui malheureusement signifie déjà la fin de l’album commencé 45 minutes plus tôt… Mais cette frustration se transforme en un sentiment de satisfaction et en remettant l’album au début, on se dit que ça c’est le KoRn qu’on aime et qu’on attendait depuis si longtemps. Et cela tient à quoi alors ? Eh bien à une seule chose… le retour dans les rangs de Head. Il n’y a pas de secret, il est revenu et la sève créatrice du groupe avec… On ressent forcement la puissance de guitare mais aussi son influence dans les compositions dont on avait eu un gros aperçu sur le « Between Here and Lost » de Love and Death. Ce retour, au-delà de redonner un sens à la musique, redonne un sens au groupe, on sent vraiment qu’ils ont retrouvé quelques choses perdu depuis 10 ans, on retrouve un KoRn complet, heureux à ce qu’il fait, investi, et surtout avec de la passion… Chose qui n’était pas arrivée depuis Untouchables (certain diront même Follow the Leader). Et d’ailleurs cet album en est vraiment la suite logique, oubliez les 5 précédents albums, ils reprennent exactement là où ils s’en étaient arrêtés en 2002…
A l’image d'Untouchable et d'Issues, l’album est brutal plus que violent, avec beaucoup de mélodie et d’émotion, beaucoup d’émotion et de la subtilité. Mais alors au final quand est-il de l’électro/dubstep annoncée et tant redoutée ? Et bien au final, elle n’est que peu présente. Deux exceptions : "Never Never", que tout le monde connait et qui a subi les foudres des fans en son temps. Elle apparait vraiment ici comme un extra-terrestre, sorte de cadeau fait par les autres à Jon Davis pour qu’il se sente chez lui =)… et "Spike In My Vein". On sent bien que dernière est produite par Noisa, elle ressemble vraiment à ce que KoRn a pu produire avec The Path of Totality, mais l’instrumentale est faite avec de vrais instruments, à part peut-être une beat box en plus de la batterie. C’est véritablement la rythmique plus que la musique qui est dubstep. Passé cela, l’électro/dub est peu présente, juste saupoudrée par-ci par-là, et intervient plus comme un renfort à la puissance ou un apport, une petit mélodie supplémentaire, le renforcement d'un effet sur un riff... Mais honnêtement, cet album est beaucoup moins électro qu’Untouchables.
Autre fait marquant, Il aura fallu attendre 19 ans et cet album pour entendre pour la première fois des guitares acoustiques chez KoRn… sur "Lullaby for A Sadist". Très "Issues", on sent bien que cette chanson n’a pas été composée durant ces sessions (elle l’a été en 2010/2011) même si la fin semble avoir été retravaillée pour The Paradigm Shift, elle peut être considérée comme la balade de l’album.
Vous l’aurez donc compris, The Paradigm Shift est le meilleur album de KoRn depuis 11 ans voire davantage… et c’est sans conteste ! Ce n'est pas un changement de paradigm, mais un véritable retour à l'essence même du groupe.
Malgré cela, on pourrait reprocher quelques petites broutilles… Qu’est-ce qui fait la singularité et l’identité de KoRn et qui n’est pas présente sur cet album ? Le scat et la cornemuse… ce n’est "qu'un détail", je le concède, mais ça aurait fait plaisir de les entendre quand même… Peut-être dans des bonus tracks qui sait !...
J’aime beaucoup Ray Luzier, et bien qu’il se défonce sur cet album, il n’a pas et n’aura jamais le touché de fût de Silvera… ce n’est pas grave en soit car il a son identité musicale et est bon batteur, mais c’est une chose à laquelle il faut maintenant s’habituer chez KoRn et s’ils produisent d’autres albums de cet acabit (mot qui n’est plus utilisé depuis 1971 =)…) on s’y fera sans problème.
Enfin, une certaine facilité dans les compositions... Elles sont un peu toutes construites sur le même plan, n’apportant que peu de nuance… Intro, couplet, pré-refrain, refrain, couplet pré-refreain, refrain, break, refrain, refrain… C’est quand même moins flagrant et beaucoup moins redondant que sur KoRn III, mais ça se perçoit tout de même…
Donc pour conclure, The Paradigm Shift est un très très bon album de KoRn, qui est dut au retour de Head et à tout le positif que cela a apporté aux autres et à l’ensemble. Je pense que ce disque aura une bonne espérance de vie dans les tourne-disques… et les gramophones (tant qu’on y est !)… Plus qu’un changement de paradigme, KoRn nous livre un véritable « KoRn VI : Remember Who You Are ».